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Modélisation de l'apparence par la vision passive
Doctorat
Philippe Lambert
Patrick Hébert (Directeur)
Problème: L'objectif est d'étudier le problème de la modélisation de l'apparence d'un objet par la vision passive. La modélisation de l'apparence désigne tout procédé visant à obtenir un modèle numérique permettant de reproduire l'image d'un objet selon n'importe quel point de vue (on se limitera ici à des objets statiques sous un éclairage fixe). La vision passive se distingue quant à elle des méthodes dites actives par le fait qu'elle n'entre pas en contact avec l'objet modélisé et n'emploie pas de sources de lumière contrôlées. On n'utilise en fait qu'une série de photographies calibrées.

Approche: On compare brièvement les deux approches couramment utilisées pour la modélisation de l'apparence d'objets par la vision passive. D'une part les approches géométriques recherchent la forme de l'objet sous l'hypothèse des propriétés de réflectance de sa surface. D'autre part les approches par images recourent à l'échantillonnage et à la reconstruction de la fonction plénoptique. Il existe cependant une certaine confusion dans la littérature quant à ce qui devrait être catégorisé d'approche par images. La position retenue ici pour éviter cette confusion est simple. Une approche par images ne suppose aucun modèle de réflectance particulier. Par exemple, dès lors qu'il y a établissement de correspondances entre les images, on ne peut parler d'approche par images, car établir ces correspondances n'est possible qu'en supposant un modèle de réflectance particulier (habituellement lambertien).

Rappelons maintenant brièvement les avantages et inconvénients des deux approches. L'avantage des approches par images est de s'affranchir de l'hypothèse de modèles de réflectance particuliers. De leur côté, les approches géométriques permettent directement le ré-éclairage de l'objet modélisé. Le dernier argument en faveur des approches géométriques est qu'elles requièrent moins d'information, ce qui se répercute sur le nombre de photographies nécessaires ainsi que sur l'espace mémoire requis pour représenter le modèle.

Ma thèse vise d'abord à bien formuler le problème de la modélisation de l'apparence d'un objet par la vision passive. Pour ce faire, une alternative existe entre l'utilisation d'une formulation basée sur l'approche géométrique ou sur l'approche par images. L'une comme l'autre seront investiguées. Il sera argumenté qu'une formulation en termes de l'approche géométrique est à proscrire car son objectif d'obtenir la forme réelle de l'objet n'est pas réaliste en vision passive. Une formulation en termes de l'approche par images sera donc préconisée. Cette position impose cependant de compenser l'abandon des avantages des approches géométriques. Pour ce faire, je défends que ce n'est pas l'approche géométrique qui offre des avantages mais plutôt ses fortes hypothèses.

Calendrier: mai 2005 -
Dernière modification: 2007/11/14 par plambert

     
   
   

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