Approche: La température du corps humain est d'environ 36.85°C (310 K), ainsi le rayonnement thermique se situe principalement dans l’infrarouge lointain. Contrairement aux rayons X, l’imagerie thermique infrarouge (thermographie) capture d’une manière non-nocive une partie de cette énergie naturelle émise.
En utilisant le système circulatoire du corps humain et un brassard controlé autours du bras, la technique de thermographie modulée avec excitation interne est effectuée.
Puisque la fréquence de stimulation est inversement proportionnelle à la profondeur d'inspection, il est important d’utiliser une fréquence très lente afin de visualiser la couche sous-cutanée Ainsi, une onde en dents de scie est préférée pour réduire au minimum la durée de la pression appliquée au brassard pendant l'expérience.
Une fréquence de 0.03 Hz et une pression variant entre 20 et 140 mmHg, selon la tension artérielle diastolique et systolique, sont employées comme stimulation. Ensuite, des images dorsales des mains et des bras sont obtenues avec le logiciel IR_view (Klein, 1999), un outil spécifiquement conçu pour analyser les images infrarouges.
La structure veineuse est thermiquement tracée par une Caméra infrarouge opérant dans la longueur d'onde moyenne (MWIR). Des fréquences parasites sont évitées en maintenant la main fixe. Les images résultantes montrent un gradient de température entre les veines et les tissus environnants.
La segmentation de la signature vasculaire est effectuée à partir des images d'amplitude et des images traitées par la PCT (Principal Component Thermography). Celle-ci nous permet de réduire la dimension de projection et de filtrer les images thermiques. La thermorégulation de la partie supérieure du corps est étudiée pendant l'expérience.
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