Le module GPSS s'installe dans la semelle d'un soulier. Il est composé de 5 parties bien distinctes soit le récepteur, l'émetteur, un microcontrôleur, l'alimentation et un système d'antennes.
Récepteur. Le récepteur reçoit des signaux des différents satellites GPS présentement en orbite. Il décode les signaux pour les transformer en une position. Il communique cette position au microcontrôleur.
Émetteur. L'émetteur reçoit une séquence numérique provenant du microcontrôleur et la transmet.
Microcontrôleur. Le microcontrôleur est le cerveau du système. Il s'occupe d'ajouter un code d'identification à la position. Ce code servira à différencier les différents utilisateurs du GPSS. C'est à dire, chaque module GPSS est une entité distincte de ses semblables. Le microcontrôleur décide aussi des intervalles de transmission selon l'heure du jour, de la position, du déplacement du soulier etc. L'avantage ici d'utiliser un microcontrôleur est qu'il est possible de le programmer selon les goûts des clients.
Système d'alimentation. Le système d'alimentation s'occupe de fournir l'énergie aux différentes parties du GPSS. Il est composé d'une alimentation principale et d'une pile secours "back-up" pour le microcontrôleur. Il possède aussi un système de recharge pour l'alimentation principale. Ce système est accessible via le dessous de la semelle intérieure du soulier.
Antennes. Le GPSS est composé de 2 antennes étant donné que le récepteur et l'émetteur ne fonctionnent pas à la même fréquence. Ces antennes sont dans la partie avant de la semelle.
Image système 1: schéma des différentes parties du projet et des liens entre elles.
Le fonctionnement du GPSS ne s'arrête pas à la transmmission de la position. Une fois la position transmise, quelqu'un ou quelque chose doit la recevoir! Le signal transmis par le GPSS est à la fréquence 2.4GHz (micro-ondes) et utilise le standard IEEE 802.11 [1]. Différentes antennes réceptrices seront installées dans les villes et les données reçues sur les différents GPSS seront envoyées vers une centrale qui en fera l'analyse.
En plus des antennes fixes installées à des endroits stratégiques, une série d'antennes mobiles pourraient être installées sur différents véhicules. Par exemple, dans les patrouilles policières et les hélicoptères de recherches. Ainsi, si le GPSS disparaît dans une forêt aux abords d'une ville (ce qui est trop souvent le cas), il sera beaucoup plus facile pour les autorités de retrouver le module GPSS ainsi que son propriétaire.
L'option qui saura le plus intéresser les parents est le "périmètre de sécurité". C'est une zone où l'utilisateur souhaite contenir ses déplacements. Par exemple, prenons le cas d'un enfant qui n'a pas le droit d'aller, sous aucun prétexte, dans un quartier spécifique d'une ville. On placera donc ce quartier à l'extérieur du périmètre de sécurité. Si le GPSS s'y retrouve alors la centrale peut contacter les autorités compétentes. Il est à noter que cette option est dépendante de l'analyse de la position par la centrale seulement. En tout moment, le périmètre de sécurité peut être modifié par l'utilisateur.
Internet pourrait être d'une grande utilité pour la gestion du périmètre de sécurité. L'utilisateur du GPSS pourrait, à partir de son ordinateur personnel, définir son périmètre de sécurité et le transmettre à la centrale. Un logiciel présentant la carte de la région rendrait cette opération très facile.
Bien entendu, on ne peut pas couvrir la surface le la planète d'antennes. Ce n'est pas un problème même si la portée de l'émetteur du GPSS est assez modeste à 1km. En effet, dans le cas où une personne se perdrait à l'extérieur des zones couvertes, on n'a qu'à survoler en hélicoptère la région où se trouve l'utilisateur. Puisqu'on a conservé ses dernières positions dans la base de données de la centrale, on pourra savoir où elle se dirigeait. L'hélicoptère, muni d'une antenne, pourra détecter le signal émis par le GPSS et le retracer beaucoup plus efficacement qu'une recherche au sol sans l'utilisation du GPSS.