Les principaux utilisateurs de ce système seraient les personnes non autonomes: les personnes âgées, les handicapés, les enfants et toutes autres personnes nécessitant une surveillance. De plus, ce genre de système pour certainement intéresser une catégorie de femmes: les femmes divorcées d'un mari violent. Il y a beaucoup de cas reportant des femmes harcelées, suivies, attaquées, menacées etc. par leur ex-mari. En fait, ce système pourrait intéresser quiconque voulant être en sécurité.
L'implantation d'un système tel que le GPSS peut soulever certains problèmes techniques et pratiques. Ce sont ces derniers qui font l'objet de cette discussion.
Premièrement, le signal émit par les souliers peut facilement être intercepté. Le chiffrage des données avec RC4 assure une bonne sécurité à ce niveau. Cependant, rien n'empêche une personne d'intercepter un signal et de le ré-émettre à répétition. Pour éviter que le système ne soit affecté par ce sabotage, on peut ajouter une information temporelle au signal chiffré. En ajoutant l'heure et la date d'émission de la position, le système saura si la position reçue est effectivement valide ou si c'est une tentative de sabotage.
Deuxièmement, il est toujours possible qu'une personne puisse décoder le message chiffré. Les méthodes de cryptographie comme RSA ne sont pas infaillibles.
Troisièmement, rien n'empêche un kidnappeur de faire enlever ses souliers à sa victime. À ce moment, la personne ne pourrait plus être retracée. Une solution serait de détecter le fait que l'utilisateur enlève ses souliers. Comme mentionné précédemment, on peut alors utiliser la commande prioritaire pour émettre immédiatement la position. Pour éviter que chaque fois que l'utilisateur enlève ses souliers ne déclenche une alarme générale, on peut ajouter une information semblable au périmètre de sécurité, une "zone d'enlèvement de soulier"!